Ce matin j’ai reçu de la beauté.
De la beauté pure.
De la beauté qui apaise.
De la beauté au fil des pages.
Qui ne demande rien d’autre qu’à être regardée, absorbée.
Du luxe que d’ouvrir l’ouvrage.
Mirages.
Il suffit de regarder, d’ouvrir les yeux et de se laisser porter par les gravures.
De page en page.
La pointe sèche jamais ne s’assèche.
Elle porte haut l’invisible.
Elle dit l’indicible.
Les non-dits, les ressentis.
Les doubles de nos vies, dans nos vies.
Les esprits qui nous habitent, nous hantent.
Les imposteurs, les dormeurs, les enchanteurs.
Juste regarder devant soi.
Ressentir ce qui est là, se voit et ne se voit pas.
Oser regarder au-delà.
Accepter ce qui nous dépasse et nous prolonge.
Lecture animiste.
Traversée chamanique.
Jungle de traits au millimètre près.
Jérome Bosch aurait adoré.
Hayao Miyazaki s’y retrouverait.
Travail de graveur de haute-volée.
Didier est un passeur.
Passeur d’âmes.
A chacun d’entrevoir ou d’en mesurer la portée.
Chaque bonhomme présenté s’ouvre sur une histoire.
Son histoire.
Sa propre histoire.
Celle qui nous dépasse.
Que l’on ressent, pressent.
Au-delà du temps.
Bonhommes de Didier Hamey. Artiste graveur.
La série Les Bonshommes a débuté à la Casa de Velasquez en 2016.
Catalogue sur demande au prix de 22 euros + 4 euros de frais de port Le catalogue de 32 pages présente la série entière : gravures en pointe sèche, imprimées en format 16x23cm, sur un papier Munchen 70 g.
Achat gravures sur demande.
http://didier.hamey.free.fr/
0624395918
Quelques oeuvres sont exposées en permanence à la Galerie Frédéric Moisan Paris 1er.
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